dimanche 29 juillet 2007

Pierre badin


Pierre badin, fils de Joseph Pierre et de Rose PERRIN, naquit le 26 aout 1886.
Pierre était maçon, comme son père. Dans la famille Badin, depuis plusieur génération, déjà, l'exploitation familiale ne permettait plus de vivre de la terre.
Pierre BADIN, connut Marie MOREL, son épouse, en venant avec ses copains au café restaurant PORCHER, mes grands parents du coté maternel. Marie était employée dans l'établissement.
Il fut mobilisé pendanr la guerre de 1914-1918 et se battit sur le front en Lorraine. Il ne parlait jamais de ces effroyables années et revenat de cet enfer sans une égratignure, mais avec probablement une âme meurtrie. Homme très pieux, lorsqu'il partait à l'assaut, il voyait toujours Marie, la mère de Jésus, devant lui les bras ouvert pour le protégé des balles.
Il se mariat, vers la fin de la guerre, quelques mois avant la démobilisation le 13 mai 1918 à Eydoche, le village de la mariée.
Ils eurent quatres enfants, le premier Pierre en 1919, puis mon père ; Albert en 1920, puis plus tard deux jumeaux ; Gérard et Marinette.
Les conditions matérielles étaient très dures, outre les quatres enfants, ils hébergaient les vieux parents de son épouse, dans les chambres, les pièces étaient séparées par des rideaux pour donner un peu d'intimité à chacun.
Le jeunes couples vivait dans la quartier du carre, en location, à coté des parents de Pierre. Rose PERRIN sa mère était née le 11/11/1859 et décéda le 17 décembre 1937 à l'age de 78 ans. D"après ma grande tante Maria, la soeur de mon grand père, Rose était une femme très vive, qui ne tenait pas en place. Rose était très active et s'occuppait volontier de la vie paroissiale. Elle aimait beaucoup s'occupper de ses petits enfants et soulageait ainsi ma grans mère Marie qui travaillait dure pour améliorer le quotidien de la petite famille. Rose était très serviable et s'occuppa de son frère Charles, sur ses vieux jours sans enfants. A la mort de Charles, Rose hérita de sa maison.
D'un caractère discret et doux, mon grand père tempérait le tempérament de feu de Marie, ma grand mère.
Avec le debut de la second guerre de 39-45 deux épruves le frappèrent, tout d'abord la tuberculose, puis la mort de son fils Pierre, fusillé par les Allemands le jour de la libération de Grenoble.
Il mourrut le 13 mai 1947, date anniversaire de son mariage et quelques jours avant le 155 aout la fête de Marie, la mère de Jésus, qu'il portait affectueusement dans son coeur. Il partit rejoindre tous ses compagnons de combats morts pendant la grande guerre de 14-18 et avec une pensée pour son fils Pieere.

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